Alexandre Lavet développe une pratique autour des lieux dans lesquels il expose, mêlant les héritages du minimalisme, de l’art contextuel et conceptuel.

Il se concentre principalement sur les espaces d’exposition dans l’art contemporain et l’idéologie du White Cube, dans lesquels il explore les histoires qui sous-tendent les expositions, jouant principalement avec les idées de vide, de disparition, de paresse, de passivité ou d’oisiveté.

Il utilise des faits et des détails qui sont pertinents ou spécifiques à ce type d’espace, rendant le public plus conscient de ce qui l’entoure. En combinant des anecdotes de sa vie personnelle et des matériaux artistiques élémentaires, il tente d’interroger la notion même d’œuvre d’art et son aura.

Par un large usage de faux-semblants, il joue de divers paradoxes, principalement celui d’une conception laborieuse pouvant être interprétée comme un vulgaire ready-made apathique, à la limite du visible. Ce double jeu lui permet d’évaluer et de faire émerger la notion critique des spectateurs, considérer leurs sens et leurs idées préconçues sur ce que peut être une exposition.

Ses œuvres font partie de plusieurs collections internationales privées et publiques telles que moraes-barbosa au Brésil, Carlos Santana Pinto au Portugal, John Snijders au Royaume-Uni, Clermont Communauté en France, The EKARD collection et le Lisser Art Museum (LAM) aux Pays-Bas.

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